Quand à 16 mois, les enfants reprennent déjà vos erreurs de français...


Désolée, l’histoire est un peu scatologique, mais la chute est bluffante pour une enfant si jeune.

Ma fille va habituellement à la selle sur le pot, à condition que ce soit un besoin post-prandial, heure à laquelle je l’y mets systématiquement. (Oui, je suis une mère indigne qui torture sa fille. Détrompez-vous, elle adore et refuse qu’on la rhabille tant qu’elle n’a pas fait quelque chose dans le pot. Et ce n’est que pour les selles, les couches d’aujourd’hui sont tellement absorbantes qu’elle n’a pas encore conscience d’uriner.)

Hier matin, pas de chance, le besoin s’est fait sentir au réveil et a donc été fait dans la couche ; elle n’a pas encore le réflexe de demander le pot systématiquement (quand même, à 16 mois, c’est un peu jeune).

Après son biberon matinal, elle désigne le petit pot du doigt avec insistance, accompagné de plusieurs “tata, tata”. “Tata”, pour elle, veut dire “caca”, vous l’aurez compris. Elle sait le dire correctement, mais préfère souvent “tata”, j’imagine que c’est plus simple à dire pour elle. Même si elle m’a déjà demandé le pot de cette façon (et a réellement fait dedans), je trouve tout de même cela rapproché par rapport à sa selle du matin. Peut-être veut-elle simplement m’expliquer à quoi sert son pot ?

Un peu plus tard dans la matinée, idem, elle me redemande le pot aussi clairement. Je décide de l’y asseoir. Quelques instants plus tard, elle désigne le contenu du pot accompagné à nouveau de “tata, tata”. Miracle, un pipi ! Elle prend doucement mais sûrement conscience de ses besoins ! A 16 mois ! Je suis fière de toi, ma fille ! Bon c’est un “tata” qui s’appelle “pipi”, mais ce n’est pas grave, le principe est là.

Le soir, toujours aussi fière de ma fille, je raconte cette anecdote au papa. En utilisant le mot “tata” au lieu de “caca”, bien évidemment. Et là, ni une ni deux, ma fille me regarde droit dans les yeux, et sur le ton d’un enfant qui corrige les erreurs de français des adultes, me lance un “CACA” très net, très sérieux et très sévère. Même s’il lui manquait les mots pour le dire, le ton y était, c’était clairement un “on-ne-dit-pas “tata”, on-dit “caca””. Ca alors. Elle ne manque pas d’air !



10/02/2012
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