Je ne voulais pas utiliser le chantage. Je trouve que ce n’est pas une bonne méthode d’éducation. Je me débrouille autrement pour obtenir de bons comportements de la part de ma fille.

Ca fait longtemps qu’elle se débat plus ou moins au cours du change. Maintenant qu’elle va à la selle sur le pot après le repas de midi et du soir, c’est encore plus difficile de la changer après le goûter. Tant et si bien que j’oublie souvent... Pas bien ! Le lendemain elle est rouge à force d’avoir trop traîné dans l’urine. Aujourd’hui j’y pense. Et bien sûr elle se débat.

Et si on essayait le chantage au chocolat ? Je sais, je ne devrais pas. Juste pour voir. Juste une fois. J’ai envie de voir ce que ça donne. Non, non, je ne devrais pas. D’ailleurs, je n’y crois pas. Le chantage à 16 mois, ça ne peut pas marcher.

“Si tu es sage, tu auras du chocolat”. Pas de réaction. “Si tu te laisses faire, tu auras du chocolat”. Elle ne bouge plus. Elle me regarde. “Oui, c’est promis, je te donne du chocolat après si tu me laisses te changer sans te débattre”.

Un rêve... Elle se laisse faire. Je pensais que le temps de la nettoyer et de la rhabiller, elle oublierait d’être sage et recommencerait à se débattre. Même pas. Sage comme une image.

Evidemment ensuite, pas le choix, il faut lui donner son morceau de chocolat. J’attrape la première plaque qui me tombe sous la main : un demi carré de chocolat bien noir à la menthe. Va-t-elle me le cracher à la figure ? Pense-tu ! Rien du tout ! Elle a tout mangé !

Promis, je ne referai plus. Promis, promis. Le chantage, ce n’est pas beau. Et le chocolat quotidiennement pour les bébés sans doute pas non plus, d’ailleurs. Mais quand même, l’expérience est intéressante.